Chronique d'un voyage ordinaire!

Bonjour!

Après plus de 4 mois d'absence me revoilà au clavier.....

La fin de mon séjour à été rythmé et plein de rebondissement sur tout les 8 derniers jours ce qui ne m'a pas laissé finir d'écrire et de publier le reste de me articles. J'y reviendrais surement plus tard, histoire de publier les photos.

Puis ce fut le retour en France à travers l'Europe, en passant à travers les intempéries.

J'ai retrouvé des amis et ce fut bon mais aussi le gros blues d'être partis de Kungur ou je me sentait si bien et les perspectives douteuses pour les mois qui arrivaient niveau travail, météo et donc finances.

Plus envie d'écrire......

Et là après un voyage bien enclenché, mais chaotique une fois passée la Frontière, je suis encore bloqué à Perm, à 84 km de Kungur, mes amis et le festival. Le tout pour une histoire de papiers que je doit attendre vers 6 heures puis ensuite partir pour Kungur, 2 heures de route si tout va bien car la voiture fait des bruits et côté amortisseurs ils sont surement morts, du genre cassés.

Cela fait plusieurs jours que je m'y attèle, à ces fichus papiers et il me faut refaire au moins la moitié du dossier. Si tout ce passe, bien je devrai pouvoir résoudre ce problème de titre de séjours....Lundi je reviendrai donner le dossier aux services d'immigration et j'aurais peut être un début de réponse sur le délai d'attente.

En tout cas cette fois j'ai du mettre 4 jours pour arriver. Mais comme les Tartars ne savent pas ou ce trouve Perm, j'ai traversé des contrés "sauvages" malgré moi. Certaines images étaient dignes du "Cuirassé Potemkine de Eisenstein. Par moment, je ne savaient plus vraiment dans quel siècle je me trouvais et j'avais cette chanson de "La Souris Déglingué" : "sur la muraille de Chine", devant les immensités qui s'offraient à moi et l'état des routes.

Mon entré c'est faites le 22 juin et je n'ai pu m'empêcher d'avoir une pensé pour ces soldats Allemands qui ce sont retrouver confrontés à l'immensité du paysage écrasant, l'état des routes, pire à l'époque, si il y en avait, et la poussières. La stupeur aussi, des Russes qui virent, il y a 71ans, ces soldats Allemands arriver de nulle part et venus se perdre à travers un territoire, de terres incontrôlables, insaisissables et qui devait se solder 4 ans plus tard par l'issue dont nous connaissons l'histoire, du moins dans les livres. L'effet devait être approchant à celui qu'a eût ce Tartar qui remplissant mon réservoir, dont je retardais l'avitaillement dans l'espoir d'un carburant meilleur marché et qui m'apparut quelques kilomètres plus loin! 5 roubles de différences au litre c'est 5 roubles, sur 2500 kilomètres cela compte! Donc, qui remplissait, disais-je, de diesel plus ou moins cher mon réservoir, me demanda d'où je venais? Et qui fut surpris que je ne fut pas Allemand. La tête qu'il à fait! Aussitôt, la question, Paris?!? Bah oui, la France c'est comme la Russie, il n'y comme ville que Paris ou Moscou!!......

A suivre!